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Quel bilan tirez-vous de votre politique handicap ?
Nous venons de prolonger pour les trois prochaines années notre accord en faveur de l’inclusion et du maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap. L’objectif est de répondre au mieux à l’obligation d’emploi et de se rapprocher du seuil légal des 6 %. Nous sommes passés de 1,43 % en 2017 – date de notre premier accord – à 2,38 % fin 2019. Nous progressons vite, nous -dépassons déjà la moyenne de 2 % des entreprises du Syntec, le syndicat des entreprises du numérique.
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Sur quels leviers vous appuyez-vous ?
Déjà, il faut proposer des solutions pour accompagner nos collaborateurs handicapés. Cela passe par des équipements, le recours au télétravail, une flexibilité dans les horaires ou des dispositions très pratiques : se rendre à un rendez-vous médical sans poser de congé payé ou de RTT, par exemple. Nous -organisons des journées -dédiées à la qualité de vie au travail, des événements handisport et des entreprises adaptées interviennent chez nous. Par ailleurs, grâce à une communication continue sur le sujet, nous sensibilisons tous nos salariés.
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Ces actions ont-elles d’autres implications ?
Elles entrent dans une politique globale. Nous sommes convaincus que la diversité enrichit nos équipes et constitue un facteur de performance. Cela touche aussi à la question de l’engagement et du sens. Nous misons sur la diversité sous toutes ses formes : le handicap, l’emploi des jeunes et des seniors, et, enfin, la place des femmes dans le numérique.